jeudi 9 décembre 2010

ANIMATION


RAIPONCE : Quel drôle de nom pour une princesse !

Oui, Raiponce est un film d’animation 3D et relief produit par John Lasseter, mais non, ce n’est pas un film signé Pixar ! Enfin... un peu... Disney a racheté Pixar en 2006. Et ironie de l’histoire : John Lasseter, la force créative derrière les succès de Pixar, est aussi un admirateur de l’animation traditionnelle à la Disney. Devenu directeur créatif de Pixar et Disney Animation, il s’est donné pour mission, à côté des productions Pixar, de faire revivre la tradition Disney...

... et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants... dont Raiponce !

Et on ne peut pas leur reprocher, le film est un régal autant pour les enfants que pour les parents. Pour ceux qui ont aimé Shrek, l'humour n'est pas au niveau mais : "c'est un film pour les enfants avant tout, petits gredins, pas pour vous !" (grands dadets !).

Adapter Raiponce, un conte classique des frères Grimm, oui, mais en modernisant histoire et personnages, et en réalisant le film en 3D relief. Résultat : le rythme et l’humour de Raiponce allié au côté spectaculaire de la 3D relief  lui valent un succès mérité au box-office.
Tous les ingrédients sont là : graphisme, couleurs, décors, musique. Mais aussi les personnages : Raiponce et son répondant Flynn, les seconds rôles, toujours excellents (le caméléon, le cheval), la méchante belle-mère, les gentils parents.
Mélanger rythme, narration, action et humour tels qu’on les aime aujourd’hui au style visuel génial des grands classiques Disney était donc une bonne idée. 
L’évolution des mentalités demande des héroïnes plus dynamiques et moins effacées, et Disney si emploie : Jasmine, Arielle, La Belle, la Princesse et sa grenouille, et aujourd'hui Raiponce, une héroïne en ébullition. Et toutes ces belles malmènent... un tout petit peu... le mâle dans toute sa splendeur... pour enfin et bien sûr tomber amoureuse du petit cœur tendre sous la cuirasse... Comme dans la vraie vie... hum ! Mais on est là pour rêver, non ?

une princesse qui ne se laisse pas faire...
 
un petit ami et confident...
et un cheval fougueux...


jeudi 2 décembre 2010

PHOTO

PARIS PHOTO :
La première foire mondiale de la photo, avec l’Europe centrale à l’honneur cette année.

Paris Photo, c’est comme la FIAC. Des galeries de moult pays exposent leurs œuvres aux badauds et acheteurs dans un lieu prestigieux (le Carrousel du Louvre) : 106 exposants dont 91 galeries et 15 éditeurs, 26 exposants français et 80 étrangers, 25 pays sont présents  pour cette édition 2010 du 18 au 21 novembre. Point d’orgue de ce mois de la photo, c’est d’abord la première foire mondiale de la photo .Ici, contrairement au récent salon de la Photo, pas d’appareils ou de démonstrations techniques. Mais des milliers de photos exposées, couvrant toutes les époques et tous les genres : incontournable pour tous les amoureux de l’image fixe et les collectionneurs en recherche de nouveaux talents.
Brassaï, Brouillard sur le Pont-Neuf, 1932

Christophe Luxereau, Vanités, 2009

Ellen Kooi, Out of Sight, 15/02/09


GRAPHISME

Voyage graphique pour les 20 ans du Mois du Graphisme :

L'affiche du Mois du Graphisme 2010 à Echirolles par Michal Batory
Le Mois du Graphisme à Echirolles, en banlieue de Grenoble, est un des événements incontournables, avec le festival de Chaumont, du graphisme français. Et pour ses 20 ans en 2010, plutôt qu’une rétrospective, Michel Bouvet a souhaité nous montrer combien le monde a changé en 20 ans, et le graphisme avec : « Pour ses vingt ans – le bel âge ! – le Mois du Graphisme d’Échirolles propose de s’interroger sur le rôle – hier, aujourd’hui et demain – du graphisme et des autres arts dans la société. En choisissant les États-Unis, le Japon et la Russie comme les principaux protagonistes de cette nouvelle édition, nul doute que sa dimension géopolitique n’apparaisse clairement à chacun. »

Chaque graphiste invité expose non seulement ses « œuvres choisies », mais aussi son atelier (en partie) et des photos/vidéos de sa ville. Et pour les US, programmation renforcée avec deux expos de photos et posters qui nous replongent dans une ambiance très « 60s & 70s ». Par ailleurs, ce mois du graphisme à Echirolles déroule jusqu’au 31 janvier 2011 des projections audiovisuelles, des rencontres et conférences, des workshops et bien d’autres découvertes.








lundi 1 novembre 2010

Illustration de contes

Le loup et les 7 chevreaux

Le loup et les 7 chevreaux

Boucle d'or - 1 -

Boucle d'or - 2 -

Pierre et le loup - 1 -

Pierre et le loup - 2 -

Le petit chaperon rouge - 1 -

Le petit chaperon rouge - 2 -

Le petit chaperon rouge - 3 -

vendredi 22 octobre 2010

ÉDITION

"La profondeur des champs - Daniel Michiels - Sillon 2", Centre Patrimonial du Gers (couverture)

"La profondeur des champs - Daniel Michiels - Sillon 2", Centre Patrimonial du Gers (pages intérieures)


dimanche 10 octobre 2010

ANIMATION

MOI, MOCHE ET MÉCHANT... une réussite


Avant même sa sortie en France ce 6 octobre 2010, Despicable Me/Moi, moche et méchant a déjà récolté $243 millions aux US et $82 millions ailleurs dans le monde. Pas mal pour un studio débutant, Illumination Entertainment ! Sauf que cette division nouvellement créée du géant américain Universal est dirigée par un vétéran : Chris Meledandri. Après avoir fondé la section animation chez 20th Century en rachetant le studio Blue Sky, il l’a conduite au succès avec les deux premiers épisodes de la saga "Age de Glace". En 2007, il cède aux sirènes d’Universal et les rejoint pour fonder Illumination Entertainment.

Le projet Despicable Me débarque chez Mac Guff, studio français, combiné aux talents du français Pierre Coffin pour l’animation.
le process est simple : les auteurs et l’Art department (en charge du design des personnages et décors) sont aux US, l’animation est faite par Mac Guff à Paris avec Chris Renaud et Pierre Coffin à la réalisation, l’étalonnage du film sera fait à Los Angeles, et la bande sonore au Skywalker Ranch de George Lucas près de San Francisco... Comme sur des roulettes !
Mais pour fabriquer les 1500 plans de Moi, moche et méchant, et en relief 3D qui plus est, Mac Guff a dû « muscler » aussi ses moyens techniques. Mac Guff a développé depuis ses débuts son propre « pipeline » de production d’images sous Unix puis Linux : à la base, son logiciel propriétaire MGLR pour l’animation et le compositing 2D, le calcul d’images (rendu) et la gestion des fichiers/assets, plus Maya pour l’animation et Nuke pour le compositing.


Résultat ? Un excellent film d'animation à mettre entre toutes les mains.. ou plutôt devant tous les yeux !

Les personnages : 

- Gru, faux méchant et vrai héros qui adore faire toutes sortes de vacheries aux gens.

- Les Minions : Gru n'est pas seul dans la vie, il est le chef des Minions, petites créatures jaunes qui le secondent dans ses forfaits.

- Le professeur Nefario : Savant fou au service de Gru, le Professeur Nefario a environ 150 ans et oscille entre génie et sénilité.

- M. Perkins, directeur de la Banque du Mal : Le directeur intraitable de la Banque du Mal, M. Perkins prête à Gru les fonds nécessaires pour mener à «bien» ses plans maléfiques.

- Vector : Fils caché de M. Perkins, Vector va devenir l'ennemi juré de Gru, il veut lui subtiliser la place de plus grand méchant de la ville!

- 3 petites filles qui sonnent à la porte de Gru pour lui vendre des petits gâteaux : Margo veille sur ses deux soeurs cadettes, elle est d’un tempérament méfiant et sait qu'elles ne peuvent compter que sur elles-mêmes ; La plus délurée, Edith, est le genre de gamine à tester les limites de tout et de tout le monde ; La cadette des trois orphelines, Agnès est l’innocence même, elle est capable d’aimer sans condition et cherche désespérément à l’être en retour.

lundi 28 juin 2010

ÉDITION

"En Pays de Gascogne", photographies de Isabelle Souriment et Matthew Weinreb : couverture

"En Pays de Gascogne", photographies de Isabelle Souriment et Matthew Weinreb : pages intérieures